jeudi 22 juin 2017

Les trompettes de Jéricho

Nous nous construisons aussi sur des souvenirs qui ne sont pas exacts, ou plutôt chacun aura le sien. Et lorsqu'il y a souvenir commun, c'est que ce dernier aura été rabâché par le groupe familial, puis le clan, et encore plus tard le village, le pays, c'est alors que les spécialistes s'emparent de l'affaire pour vous faire une histoire commune.
Pour ce qui est de l'église, les églises devrai-je dire, elles ont toujours eu leur propre moyen de communication, on les appelle les missionnaires. Missionnés pour annoncer "la bonne nouvelle". De manière plus ou moins pacifique, et grande fut la violence, ils ont envahis toute la planète. Et si la dictature n'a pu s'accomplir totalement, absolument, c'est bien parce qu'il a eu d'autres églises, d'autres confessions, d'autres religions, au sein même du monothéisme. Comme les choses sont bien faites !
Il fut un temps où les baladins et autres troubadours colportaient non pas la bonne nouvelle, mais ces bribes d'une histoire à construire. Il y eut encore les colporteurs et les crieurs publics dans les villages, les chanteurs de rue, la presse régionale, nationale, les infos à la télé, et maintenant l'internet.
Tout azimut, la destruction, la remise en question, éclatement des modèles, des systèmes de croyance, jusque dans l'intimité des familles, et donc de la personne.





 Étoile de Jéricho_web


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