Ces incohérences

 

Ces travaux scientifiques sur la naissance de l'homme sont bien intéressants
Alors que nous sommes à ce tournant historique 
Où les derniers chasseurs-cueilleurs disparaissent !

A New History of Humanity by David Graeber and David Wengrow

Nambikwara

Quand c'est assez ...

Ce monde, celui que nous faisons

De décadence en décadence

Se réfugier dans les valeurs sûres

Celles des démonstrations mentales

Qui ne cessent de produire du non-sens

Dictature !

Au commencement du pas cadencé

L'obéissance, peur si grande de la désobéissance 

Liberté ! 

Conditionnement de génération en génération

Qui ainsi s'est inscrit dans l'ADN

Peuples soumis ! 

Privés de ce plaisir si grand

De la véritable communication

Celle qui échappe à tous les codes sociaux et les autres.

Et chez les animaux ? Et les plantes ?

Le scientifique dit des codes, des lois

Il ne sait voir que cela sous son microscope

J'en veux pour preuve que l'essence même du vivant

Ne cesse de lui échapper

La particule la plus petite ? 

 

Ils ne cessent de ne jamais toucher le fond

Les cons !!!

Ici

Du grain à moudre

Le petit mental cherche sans cesse du grain à moudre

Tout est bon dans la prison qu'il est à lui-même

Ressassez, agiter, cogiter, trier.

Nul besoin de lutter contre ça

Lutter c'est renforcé !

Juste Voir qu'il en est ainsi.

Ce qui se présente alors ?

Ce qu'il y a à faire, tout simplement.

La différence ?

Tout se fait, circulation d'énergie

Sans personne pour traîner la patte

Courir après ceci, s'angoisser, se vanter.

Un mot ?

Efficacité.

Déjà publié ici 

Islande

Ce qui me rend malade !

Il y a bien quelque chose qui me rend malade

Quelque chose qui ne m'appartient pas

Quelque chose qui caractérise ce monde

L'incohérence.

Quelque soit le support d'information que j'ouvre

Elles sont là ! Les incohérences !

Un exemple parmi des milliers... 

La Réunion est une île où la condition animale est déplorable

L'élevage comme partout, les poules en cage même chez les particuliers

Et les chiens, et les chats, devenus animaux errants, animaux traqués

Animaux sacrifiés, empoisonnés, martyrisés

Et VOILA, les expositions de chiens de race !

Les ventes de chiens de race, et de chats aussi

Et là encore, les particuliers qui font de l'élevage !

La terre s'ouvrira

Ce n'est pas la mort qui vous fait vous perdre les uns, les autres, et les visages et toutes traces de celui qui vous avez aimé, votre époux, votre épouse, vos enfants, vos parents, ceux que vous dites : « les miens ».

Et pourtant comme vous pleurez, vous lamentez devant le corps inanimé, le cadavre, froid, déjà en décomposition.

C'est bien du temps de ce que vous nommez le vivant, le vivant qui n'est pas la mort, qui lutte contre la mort, c'est bien dans cette relation que vous vous perdez les uns, les autres. 

Relation ? Il serait préférable de parler de non-relation. Oh vous vous voyez souvent, tous les jours peut-être, vous partagez pleins de soucis, et des plaisirs, des repas et des activités ludiques, les parents s'engagent en des possessions à transmettre, les enfants s'engagent en des études pour des métiers d'avenir, les fils se mêlent, s’emmêlent, et vous ne voyez même pas qu'ainsi vous vous perdez les uns, les autres.

Alors quand vient mourir, cette phase cruciale de transformation, il ne reste rien de vos parents, de vos époux, de vos enfants, de vos amis, rien, absolument rien qu'un souvenir inerte qui disparaît bientôt avec vous. 

Comme je comprends votre désarroi si profond, si caché, déni et inconscient sanctifié.

De ces prétendues remises en cause

De ce qui tourne autour de nous, le sujet est au centre

Voyons c'est la terre qui tourne autour du soleil !

Excusez-moi, je lève le doigt

Ce débat est largement dépassé

Dynamique spirale, tout tourne et se déplace

En même temps, tous les temps en même temps

L'observateur est son objet.

 

Spéculations

Ils sont rigolos avec leur impermanence

Comme si l'impermanence était une fin en soi

Alors que précisément cela introduit le concept

De l'éternité, éternel mouvement de la cause et de l'effet.

Au fond du verger, en lignes groupées

Tu sais, ils ont laissé pourrir les fruits au fond du verger

Ces beaux tangors dévalent la pente, alors même que tu y es

Si juteux, comme des cadavres oubliés qui retournent à la terre.

Ils préfèrent les desserts tout préparés, gélifiés, édulcorés

Ce sont bien ceux-là, pourtant, qui il y a peu de temps

Traitaient, de ces ignobles poisons, et les arbres et les herbes.

La femme me disait : « Nous n'avons pas le choix, si non

Cela ne donne rien ! »

A profusion les tangors dévalent la pente, au fond du verger...

L'eau de vie

Le pouvoir oublié de l'eau

Les voeux ?

- Cela se fait, c'est tradition, ce ne serait pas poli de ne pas le faire.

- Mais je formule des vœux sincères !

- Ah oui ? As-tu déjà pensé à ce que cela signifie de formuler des vœux ? Paroles en l'air ou bien penses-tu que cela agit ? Si tu penses que cela agit, vois-tu ce que cela signifie ? Vois-tu la flèche au cœur de la cible ? Si tu vois, pourquoi mélanger tes vœux au mensonge du consensus ? 

 

2015 ?

Le comptage des années ancre dans l'illusion d'une continuité, et tant qu'à faire autant penser progression, progrès, réussite mais attention cela induit la défaite.

L'évolution n'est pas un principe qui participe de ce temps linéaire qui jamais n'atteint la ligne d'horizon.

Sont-elles rassurantes ces frises de l'animal à l'homme ? 

Le vivant est buissonnant, non à la manière de l'arbre généalogique, arbre vivant, animé par la conscience. Oui, les mêmes qui poussent sur notre planète. "Notre planète", pour signifier que nous sommes "de", et non "dans".

Et puis, 2015... qu'avons-nous fait de ce qui précède ? Depuis quand les hommes comptent-t-il le temps ? 

 

Une malédiction

Tant de choses incohérentes

Rendues possibles par l’état de soumission

De l’homme moderne.

 

Cet état de soumission est si puissamment ancré

Dans un conditionnement tellement ancien

Que rares sont ceux qui le perçoivent dans sa dimension

D’interdit.

 

Ils vous diront que : « Non ! »

Qu’ils ne subissent pas

Qu’ils agissent, qu’ils choisissent

Diantre !

D’ailleurs qui leur impose cela ?

 

Il n’y a personne à désigner du doigt

Ni dedans, ni dehors…

Seulement des situations répétitives

Transgénérationnelles

Où chacun veille à ce qu’aucun ne quitte le troupeau.

 

 

La vision est des plus surprenantes 

On dirait une malédiction...

La cigale et la fourmi

La fourmi se demande-t-elle ce qu’est,  donner ?

La cigale se demande-t-elle, si sa participation au vivant est un acte gratuit ?

Seulement l’homme, qui prend et ne donne pas, se pose la question

Sans jamais y répondre, seulement des jugements et des justifications.

Du grain à moudre

Le petit mental cherche sans cesse du grain à moudre

Tout est bon, dans la prison qu'il est à lui-même

Ressassez, agiter, cogiter, trier.

Nul besoin de lutter contre ça

Juste Voir qu'il en est ainsi.

Ce qui se présente alors ?

Ce qu'il y a à faire, tout simplement

La différence ?

Tout se fait, circulation d'énergie

Sans personne pour traîner la patte

Courir après ceci, s'angoisser, se vanter.

Un mot ?

Efficacité.

 

Les illusions

On ne combat pas les illusions, c'est leur donner existence, de l'importance

On cesse de les nourrir.

Ça nous pouvons le faire, c'est tout à fait à notre portée

Et puis comme ce "nous" ne veut pas dire grand chose

Et même il ne dit rien :

« Ça je peux le faire, c'est tout à fait à ma portée »

La rigueur

Elle n'est pas de la raison qui ne cesse de justifier des choses, plus elles sont aberrantes, plus la raison prend un malin plaisir à faire sa démonstration.

Elle est de l'attention, aucun animal ne vit dans l'inattention, nous produisons de l'inattention par manque de rigueur.

Confiscation

Ils ont observé ce que chacun peut observer

Ce n'était pas un chemin caché
Cela est devenu un chemin caché
Et encore interdit.
 
Alors, ils ont dit une méthode et son fruit
Et encore un gourou pour enseigner la méthode
Ils ont dit la difficulté, la rareté
Pour finir de décourager.
 
Il fallait différencier le commun, d'une élite
Ce qu'ils n'avaient pas prévu, c'est que cet acte
Contre-nature les condamnait eux-mêmes. 
 

VOIR (2)

Qui parle de MON bonheur ici ?

Il ne s'agit pas de ça bien sûr

Il est question de VOIR.

Que celui qui cherche son bonheur

Ne s'attarde pas ici

Il perdrait son temps et on ne sait jamais

Il pourrait y perdre jusqu'à l'idée de MON bonheur.

Voir, qui ne participe ni du jugement, ni de la justification

Ouvre la porte d'une conscience hautement sensible à toutes les souffrances, et là seulement AIMER.

Si les abattoirs avaient des vitres...

Dérive ?

C'est un faible mot pour parler de ces pratiques courantes d'une cruauté telle que cela semble impossible, et pourtant !

Il est dit : « Oui, il y a tout cela mais aussi... l'homme est capable du pire comme du meilleur, etc. »

Sommes-nous au marché ?

Sur un plateau de la balance les gentillesses, les politesses, la culture et son commerce, sur l'autre plateau ces crimes...

Mais de quoi parle-t-on ?

 

Nous parlons de conditions de vie qui tuent le sens dans les esprits

Nous parlons de ceux qui travaillent et ne peuvent pas se loger décemment

Nous parlons de ceux qui sans travail ne se loge plus du tout

Nous parlons de la culture intensive qui rend stérile les terres arables 

Nous parlons des pratiques de pêche qui détruisent la vie marine

Nous parlons des conditions d’élevage et d'abattage des animaux qui finissent dans les assiettes

Nous parlons de gaspillages et de famines

Nous parlons de la main mise de quelques uns sur les richesses volées au reste de l'humanité, volées aux autres espèces

Nous parlons des guerres entretenues pour asseoir des pouvoirs

Nous parlons d'une organisation vouée aux mensonges qui conditionnent chacun de nous

Nous parlons enfin de l'avenir des enfants après nous.

 

Cela ne nous concernerait pas ?

Nous serions impuissants ?

Alors soit, soyons pleinement impuissants, mais cessons de faire comme si "à côté de cela" nous pourrions vivre tellement contents, à écouter le chant des oiseaux si beau... pendant que ces espèces disparaissent.

 

Derrière les vitres qui pleurent

Un joli visage derrière les vitres qui pleurent...

Il y a cette chose insensée

Qui fait qu'on ne cesse de consoler, se consoler

D'une peine, mais quelle peine ?

Il y a ce que l'on peut changer et le faire

Il y a ce qu'on ne peut pas changer et alors

A quoi bon être triste ?

Se laisser aller au-delà de ce que le corps

Le travail du corps accomplit dans la vie !

Voilà encore un effet de la séparation en esprit

L'autre face du désir si puissant, maîtriser le vivant

Le laisser-aller !

La mélancolie, comme un état tout à fait sérieux

Qui appartiendrait à la poésie du vivant.