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mercredi 3 juillet 2019

Rendue sourde...

Peut être est-il possible
De produire une représentation
De cette structure créatrice
Elle serait alors géométrique
Pas la géométrie qui fait des plans
Celle qui tente les autres dimensions.

Le langage en mots ne peut pas cela
Définitivement il ne le  peut pas.

Ce langage dont nous sommes si fiers
Qui serait la marque de notre supériorité
Sur les autres espèces qui en sont dépourvus
Ce langage que j'utilise ici
N'est qu'un avatar
Forme dénaturée
Veau d'or déifié
Langue rendue sourde.




lundi 23 avril 2018

Des représentations

Un jour on a décidé de ne pas accepter l’inadmissible
Oui, ce jour là est de tout temps
Il a fait la révolte, la recherche de solutions
Puis comprendre qui est prendre en soi.

Alors voir que l’on est ce monde
Et s’atteler à la tâche de l’étude des comportements
Les siens qui sont ceux de tout un chacun.

Voir est mettre fin…
Formule magique que l’on aura répétée
Désespérant de notre incapacité à franchir le mur en soi.

Retour à la case départ
Rien de plus, rien de moins
Pas de solution, plus de question.

Comme on a décidé de ne pas se soumettre
On décide tout simplement
De ne plus réactiver cette représentation du monde.



STEVEN KENNY

mercredi 19 avril 2017

L'incontournable

Les croyances ne permettent pas de comprendre naître et mourir, le vivant.
C'est même un empêchement à comprendre, laissant la personne humaine dans un grand désarroi face à ce qu'elle prend pour la réalité de la vie.
Pourquoi ? Pourquoi un empêchement, alors que l'on peut penser que cela aide, comme la relation d'aide, et les services sociaux et la police, pourquoi ?
Parce que les croyances en tant que représentations qui se prétendent être la vérité unique s'opposant à celle d'autrui (l'autre religion, l'autre athée, l'autre tout simplement) procède à une déconnexion en soi.
La personne se bat pour maintenir sa croyance par l'adhésion à des rites, par la répétition de credo, et n'écoute plus rien de sa relation vivante au monde. Vivante, vibrante, insaisissable dans le sens que l'on pourrait saisir par devers soi.


Quand je vois cela, cette coupure, ce désarroi, chez mes proches, se dire, s'exprimer, cette plainte qui ne cesse de s'auto-alimenter, aussi les consommations de produits chimiques, l'alcool, etc. une évidence : c'est en chacun que cela se règle, et seul celui qui a la volonté de passer à autre chose, passe. Les autres, si nombreux, se nourrissent de la plainte en eux.
Voir, il me faut Voir, encore et encore, parce que cela participe de calculs plus avant qui ont besoin pour être justes de toutes les informations.
Voir, est sans affect, aucune tristesse, aucune souffrance, ce n'est pas en moi, ce n'est pas moi, je ne peux pas régler en l'autre. Parfois si c'est nécessaire, si c'est possible, apporter un soulagement, poser la main sur cette autre main, mais cela n'est que le soulagement d'un symptôme qui ne règle rien, un pansement, juste un pansement.
C'est ainsi, et je sais combien cela est juste, parce que le but, l'intention, est que chacun se libère, et la porte est en chacun de nous.