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vendredi 14 avril 2023

Petits et les grands hommes de pouvoir... pauvreté en esprit


Quand tu es un peu détachée
Et que tu y penses
A ce qu'ils ont pu, ce qu'ils peuvent
Proférer comme menaces
Dire comme mots méchants.

C'est impressionnant !






mercredi 22 mars 2023

L'oeil au centre


Dans toute cette agitation
Habiter ce centre immobile
Presque, presque...

Si près qu'il est possible
De percevoir que tout jaillit
De ce silence, et y retourne.




vendredi 9 décembre 2022

dimanche 19 décembre 2021

Sans bruit, comme...

 

Sans bruit, comme cette masse glissant dans le ciel...
Le témoin et le penseur communiquent rarement.

Le penseur a des certitudes, ses définitions font force de loi
Ce qui émane du témoin est soit ignoré
Soit saisi et trituré, ramené dans le champ du connu
On expliquera au témoin ce qu'il a vu.

Mais le témoin ne se laisse pas duper
Il ne cherche pas d'une manière névrosée une explication
Voir est un tel niveau de communication, d'échange d'informations !

Lorsque le penseur est dans la toute puissance de l'auto-justification
A l'instar des gouvernements de nos sociétés
Le témoin se fait silencieux
Il glisse comme cette masse dans le ciel...


Sans bruit

 

On a dit le témoin
Pour signifier un autre niveau de conscience
Que celui du penseur. 

Contrairement au penseur, le témoin ne prétend pas être le décideur
Il ne juge pas, il Voit
Et d'une manière tout à fait intuitive, il sait "faire partie " de ce qu'il Voit.

Tu disais, "Feuille au vent" puis tu as dit, "Feuille au vent touche le vent"
On peut dire aussi que le vent la touche, c'est même chose
A ce niveau de conscience, le Partage d'information Est.

Le guide en soi, il y en a un, s'exprime au travers de toutes manifestations
L'oreille du témoin est très fine
Elle est connectée là où jamais le penseur ne saurait se connecter
Tout simplement parce qu'il n'existe que par le fait 
De la séparation prise pour réalité.




6VCR

dimanche 28 juin 2020

Ni il décrit, ni il évoque


Le témoin ne décrit pas un chemin tracé sur une carte
Il ne propose pas un chemin qui serait à suivre
Défiant la logique qui dit qu'une chose
Ne peut qu'être ou ne pas être.

Témoin de cela.


vendredi 19 juin 2020

Le témoin


Qu'il utilise les mots ou pas
Il parle du centre silencieux en lui
"Non-agir", ce n'est pas ne rien faire
"Non-être", ce n'est pas ne pas être
Ce n'est donc pas à l'intellect qu'il s'adresse
Ce n'est pas non plus pour flatter les émotions.

Son chant traverse toutes les barrières
Même en ceux qui l'ignorent
Ce n'est donc pas pour les personnes.

Témoin de sa propre relation au monde.





dimanche 1 mars 2020

Ne les oppose pas, ce sont les mêmes !

Tenté de plaindre ceux-ci
De condamner ceux-là
Vois !

Ce sont les mêmes
Ils se méritent les uns, les autres
Ce n'est pas ton problème.

Regarde, le bruit s'éloigne …
Libre tu es libre !




















mardi 30 juillet 2019

jeudi 20 septembre 2018

Esprit sain... le témoin

La folie en tant que maladie mentale
Est un état de confusion, de grande souffrance
Extrêmement ego-centré, le sujet
Subit un blocage au niveau des énergies.

Il n'y a que ça, des énergies, et les énergies sont informationnelles
Lorsqu'elles se trouvent bloquées, c'est la maladie
La confusion, la souffrance.

Il y a des états de folie passagère et des états qui s'installent
Qui se cristallisent, construisent des structures, des systèmes.

Le mental se régale, il est le roi de la fête
Il manigance, manipule
Despote arrogant, assuré de son bon droit il s'impose
Il entre chez son voisin, jette la pierre dans le jardin
Repart, et revient, toujours dans le même dessein.

L'esprit sain, et c'est à tord on lui a ajouté un T
L'esprit sain, infiniment vivant, sensible
Voit tout cela.

Comme on est au spectacle
Il observe les déplacements des uns, des autres
Ne se laisse pas surprendre.




mardi 28 novembre 2017

Dans cette accélération

Et alors que le temps s'accélère
Que tout va tellement plus vite
Les cartes s'abattent
Avant même qu'on ait pu les poser.


Jake Baddeley

jeudi 21 septembre 2017

L'exigence d'obéissance

Un pas de côté, voilà ce que j'ai fait
Ni obéir, ni ne pas obéir
Position du témoin
J'attends...


Rien ne presse
Nous avons l'éternité
Nous sommes déjà morts.




 

mardi 28 février 2017

mercredi 4 janvier 2017

Elle s'en balance

Assise sur sa branche petite lutine
Ses petites jambes se balancent
Dans le vide
Regarde ce drôle de monde
Qu'ils disent réel
Si sombre malgré les lumières
Artificielles
Si triste malgré les cris des joueurs
Petite lutine, sur sa branche
Se balance...

samedi 3 décembre 2016

Les trois petits pois

Voir, et l'image toujours prend forme sur l'écran de l'esprit, voir nous parle d'un extérieur, position du spectateur, observateur.
La sensation, de la périphérie pénètre l'intérieur, la conscience d'un intérieur, autre que l'extérieur, mon corps.
Percevoir, acte de transversalité, est au-delà de la dualité intérieur, extérieur... 

Le témoin, position en conscience, le témoin perçoit. 

samedi 19 novembre 2016

Le passage entre deux mondes

Quand tu es partie, au bout de cette longue nuit
Tout est là, en moi
Tout est là, parce que le témoin était là
Il suffit que je monte sur ce fil invisible
Et j'y suis...


Tu étais entrée dans ce qu’on appelle l’agonie
Les yeux fermés, le souffle tenu serré dans le râle
C’était la nuit
Derrière la fenêtre, la silhouette de grands arbres.


Ils avaient organisé ce temps de ton agonie
Pour plusieurs jours, plusieurs nuits, un relais
Cette première nuit, c'était mère et moi
A ton chevet
Ils ne savaient pas, ne sauront jamais
Que c'était encore toi qui décidais
Cette force était en toi
Et les leçons tu les donnais d'une  façon magistrale
« Regarde petite ! »
Et je regardais... et je regarde encore
C'est cela Voir.
 
Ta respiration comme une vieille locomotive
Tchouuu... tchouuu...
Inconsciente, c'est ce qu'on dit
Mais comme tu étais là !
 
Dans un coin de la chambre
Mère et moi, nous avons parlé
Comme jamais nous ne l'avions fait
Sauf peut être, quand elle me faisait des confidences
Alors que je n'étais encore qu'une enfant
Et qu'un jour, elle a cessé de le faire.
 
Dehors, par la fenêtre, de grands arbres
Noirs, immobiles, silencieux
Puis, avant l'aube, juste à la pointe du basculement
Un vent venu, je ne sais d'où, de bien loin sûrement
Les arbres ont gémi
Et j'ai dit : « C'est la fin »
Mère s'est affolée
Nous nous sommes rapprochées de ton lit
Et n'avons plus rien dit.
 
On dit le dernier souffle
Mais c’est faux
Il y a plusieurs derniers souffles
Ils te crurent partie
Qu’il fut grand leur effroi
Lorsque ton corps expira
Le niveau des énergies subtiles.
 
Ils étaient comme des enfants apeurés
S’accrochant à un "je vous salue Marie"
Comme le naufragé s’accroche à une planche
Dans l’immensité d’un océan en furie.
 
Je fus la dernière, à te parler
Par-dessus ce vent de panique 
« Va, petite grand-mère, ne crains rien, va ! »