Affichage des articles dont le libellé est paroles d'ailleurs. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est paroles d'ailleurs. Afficher tous les articles

mardi 11 octobre 2022

Entrer dans le changement, c'est radical

 

Cela n'ignore pas les atrocités
Cela ose le regard posé sur ce drame
Pas de fuite dans les émotions, mensonge !

Cela est entré dans le changement
Comment consommer toutes ces merdes ? 


mardi 30 août 2022

Un, deux, trois soleil, fais moi rêver

 
Petit Tom regarde avec insistance sa mère-grand : « Mamy, fais moi rêver ! »
« Mince alors, se dit la grand-mère, d’habitude ce sont les enfants qui inventent des histoires. »
Elle réfléchit un peu, peut être bien qu’il ne s’agit pas d’inventer, mais de raconter ?
« Oui, oui, raconte-moi quand tu étais petite ! »
Les voici, assis dans le grand sofa rouge, bien confortables dans les vieux coussins, et la voix grave, un peu rauque, raconte.
« J’étais petite comme toi, j’allais en vacances chez ma grand-mère, Mariette. Avec le papet, ils avaient une ferme, deux vaches, deux chevaux, un cochon, des poules, des canards, des lapins et des rats qui couraient le grenier, ah, il y avait aussi un chien.
Les chambres n’étaient pas chauffées et l’hiver il faisait bien froid, alors Mariette mettait dans le four de la cuisinière une brique qui devenait bouillante. Elle l’enveloppait de papier journal, et glissait le tout, entre les draps. Quand l’heure de se coucher venait, le lit était bien douillet, et longtemps les pieds gardaient le contact chaud.

Au petit matin frileux, comme il était difficile de sortir de cette couche, je regardais longtemps à travers la lune des volets le jour se lever.
la lune des volets ?
oui, dans les volets en bois, il y avait une ouverture en forme de croissant de lune.
tu mettais des couches ?
mais non, ballot, c’est un mot pour dire le lit. Pas l’objet, mais là où il fait si bon y être. »
Petit Tom sourit, et se pelotonne un peu plus encore, il aime, ces mots bizarres que mère-grand utilise comme des ustensiles de cuisine, il aime la chanson de sa voix qui monte et descend, agite comme la cuillère la soupe. Il rit : parfois même, des éclaboussures !
« Encore mamy ! 
ah, je commence à être fatiguée de parler ! »

 Petit Tom se serre encore un peu plus, alors ...
« Ma grand-mère Mariette, avait donc deux vaches, chacune avait un prénom, elle les aimait avec affection. Elle aimait tous les animaux, et pourtant, elle tuait le pigeon en l’étouffant dans ses mains. C’était curieux, ce n’était pas cruel, je crois bien qu’elle faisait cela avec amour.
Le matin, elle emmenait les vaches au prés, les rentrait le soir à l’étable où elles passaient la nuit. Bien sûr j’allais avec elle, et tout allait bien, sauf si nous rencontrions quelques voisins, je n’aimais pas les gens, je n’aimais pas dire bonjour. Mais ce qui était bien, c’est que Mariette ne m’embêtait pas avec ça, elle ne disait pas : Dis bonjour Michelle, dis bonjour ! Tu seras punie, Michelle !!!! ».
 Et les voilà, partis à rire sur le sofa rouge.
« Le soir, elle les trayait ses vaches, moi je m’installais dans le fond de l’étable sur le tas de foin, et je lisais, des livres interdits.
des livres interdits ?
oui… »
Les yeux plissés de rides, brillent de malice.
« Y’avait la voisine, Mme Bignon, qui lisait des romans feuilletons d’amour et qui les donnait à  grand-mère. On m’interdisait ce genre de lecture, mais Mariette me les filait en douce.
Ahhhh, comme il faisait bon dans l’étable, cette bonne odeur de foins mêlés, la chaleur des bêtes, le travail paisible de Mariette, la giclée de lait dans le seau en métal, le déplacement d’air dans le balancement des queues de vaches… »

Petit Tom, a fermé les yeux, non il ne s’est pas endormi, il est là-bas dans l’étable, Mariette, les vaches…
La giclée de lait, ne claque plus le vide du seau, elle rebondit dans la douceur blanchâtre qui mousse peu à peu. 


Velluet Louis Adolphe Alphonse

lundi 9 mai 2022

Des touches

 

Je sais pas, qui chante ainsi
Qu'il n'y a pas de vis-à-vis
Je ne sais pas, juste que c'est tellement beau
Jour et nuit, sans différence.

Comme les E.T
Même pas peur que cela finisse
Sans fin, ni commencement
Sur des touches invisibles
Mais voilà qu'elles le sont !

Visibles.




Merci 

samedi 16 avril 2022

Des hommes et des justifications

 

Quand les hommes ont commencé à clamer, des justifications
Des explications, pour maintenir
D'autres hommes et des animaux et des plantes
La nature toute entière
Pour les maintenir dans des conditions
De vie humiliantes, désespérantes, avilissantes
Où même les besoins les plus primaires ne sont pas couverts
Par la force de travail, ce jour-là !

C'est avec le diable qu'ils ont signé un pacte
Et ce diable ils l'ont nommé DIEU
Je ne sais si leur dieu aura pitié d'eux...



Les agneaux de Pâques sont sélectionnés. 

samedi 6 novembre 2021

Ces incohérences

 

Ces travaux scientifiques sur la naissance de l'homme sont bien intéressants
Alors que nous sommes à ce tournant historique 
Où les derniers chasseurs-cueilleurs disparaissent !




jeudi 9 septembre 2021

Cerveaux et rouages

 

La couleur de ce chat
Le tout noir, et le gris cendré
Elle me dit que cette chatte
Dans sa fourrure noire
Que je laisse vivre "libre"
Pourrait bien ne pas revenir.

J'entends les rouages de son cerveau
On peut parler de rouages
Pour ce qui est dans la répétition mécanique
Peu de véritables connexions
Peu de lumière
Peu de conscience.

Oui, les changements profonds
Viennent d'au-delà.

Ils tuent les chats pour leur fourrure.






mercredi 18 août 2021

Des modèles de société

 

En les autorisant, les incitant, à devenir petits propriétaires

Endettés !

On les aura rendu serviles à un système

Qui n'a jamais cessé de les exploiter

Au nom de leur sécurité





jeudi 3 décembre 2020

Ces méprises, ces confusions, ces peurs...

 

Comme celui qui a peur de perdre le connu

Persuadé d'avoir peur de l'inconnu.


Mais comment pourrions-nous avoir peur de ce que nous ne connaissons pas ?


Dans cette justesse de regard

Grand nombre de tensions prennent fin

Et puis, d'un coup ...



mercredi 25 novembre 2020

Ces femmes ...

 

Silencieuses, elles avancent

Femmes guerrières

Tapies dans les steppes et les savanes

Silencieuse, elles avancent.



Nasa

jeudi 20 août 2020

Le grand voyage et son départ et l'aimé

 

C'est sûr !

Je reviendrais te voir

Avec mon petit sac

Te montrer avant de quitter

Je viendrai en ces mots : ça y est !

Je suis prête, je m'en vais.


Ne sois pas triste

Cela aussi, en toi, s'accomplit

Et là, je ne sais plus si tu es le fils

Ou le père, le mari, l'amant

Sûr tu es l'aimé.




mercredi 27 novembre 2019

Oh donneurs de leçons !

Ahhh, les donneurs de leçon !
Jamais de relation d'égale à égale
Intermédiaire  !

Si haute idée d'eux-mêmes
Juges suprêmes
Des idéaux et l'idéal !



samedi 20 avril 2019

Eau de source, eau de roche

Surtout ne te laisse pas amadouée
Ce qui est juste ne fait pas de manière
Ne cherche ni à séduire, ni à convaincre
Et ne s'impose jamais.

Limpide comme l'eau de source.



samedi 9 mars 2019

Marchés de dupes

Ils font comme s'ils savaient !
Et quand leurs prédictions tombent à l'eau
Ils comptent sur la grande compétence d'amnésie
Des populations.



 Sammy Slabbinck - Invasion

samedi 29 septembre 2018

Les enfants de la terre

Lever de rideau
Sur des terres inconnues
Sur des voiles gonflées de vents
Sur des forêts profondes où l’animal règne
Sur des visages d’hommes, de femmes
D’enfants
Les enfants de la terre... 

 
 
Herbert Schmalz
 The daughters of judah in babylon

lundi 25 juin 2018

Des portes et de couleurs

Les couleurs sont des portes
Réellement des portes
Et chacune résonne à une certaine fréquence.

La fréquence qui la fait s'ouvrir
Et toi franchir en adéquation.

Et peut être oui...
Toutes les couleurs ensembles et pourtant non confondues
Lumière blanche qui n’éblouit pas
Plus lumineuse que tout ce que tu peux imaginer.

Là, non-lieu,  tout se pose, tout repose, tout re-naît.



 André Brasilier

jeudi 21 juin 2018

Les ombres

Sentinelles silencieuses
On peut,  ne pas les voir
Ne pas entendre ce qu'elles murmurent tout bas
Faire comme si elles n'étaient pas là
Faire comme si elles n'existaient pas.

Elles ne se troublent pas de cela
Elles savent ces mauvaises manières
Elles voient au travers
Connaissent la fin de toutes ces histoires
Touchent le monde là où il surgit dans l'instant
Déployant, déployé, infinités de calculs.



Déjà publié ici 



jeudi 20 juillet 2017

Les filles et des filles

Les terres vierges n'existent pas
C'est bien certain
La virginité est un concept
Pour séparer ce qui ne peut être séparé
Alors on parle de l'hymen de la femme
Comme si femme devait être ensemencée
Pour exister, et qu'alors elle bascule dans l'impureté
C'est quelque chose !


Et le puceau dis ?



 

samedi 6 décembre 2014

Faux-semblants

« Un jour comme les autres ! »
On finirait par dire n'importe quoi
Pour ne pas participer à ce mensonge
Des commémorations, des anniversaires
De cette réalité qu'il faut sans cesse soutenir
En tant d'efforts que l'on dit joyeux.


Aucun jour n'est pareil à l'autre
La magie est là qui n'a nul besoin de nos rites
Pour Être.


Voir toujours plus ces faux-semblants
La force grandit dans cette solitude
Qui ne laisse rien au hasard.