vendredi 26 août 2016

Rentrer chez soi

Avoir été dépossédée de soi-même, et sûrement qu'il en est de même pour chacun de nous, mais toucher en moi, cette réalité au moment où le voile frémit, sentir l'air pur et vivifiant. Non pas le connu, mais le familier. 

Le retour à la maison c'est ça !
Il n'y a pas qu'un seul retour, il y en a tant ! A chaque fois plus profond.

Ma confiance

La confiance, telle que je la connais
Chevillée au plus profond de mon être
Sait reconnaître, non des objets.

Des relations, des couleurs, des parfums
Ton visage unique en son sourire transparent
Aussi ce qui est vraiment dangereux.

De la confiance

Alors, tu ne fais confiance ni à la police, ni au gouvernement, ni aux syndicats, ni aux médecins, tu ne fais confiance à personne !
Je ne fais confiance à aucune institution, à aucun représentant de ces institutions, à aucune personne qui se revendique d'un statut, d'une spécialisation, les experts !
Mais si tu es malade !
Voilà, c'est ça. J'ai repensé jusqu'à la maladie, ne pas me séparer de ce que le corps dit, je suis ce corps, mon esprit n'est pas séparé, il est ce corps, nous avons plusieurs corps. Et puis le jeûne, la puissance curative, purificatrice du jeûne. Il y a des années maintenant que je me soigne en jeûnant, à chaque fois c'est plus profond...

Je la regarde avec les yeux du dedans, elle est en colère, elle ne comprend pas, ne veut surtout pas être contaminée, c'est dangereux ! Pour elle, c'est dangereux, je suis donc dangereuse. Ce qu'elle ne sait pas, c'est que ce qu'elle prend pour un sentiment de confiance, et cela lui fera dire « J'ai confiance en l'humanité, moi ! », n'est autre que la peur de Voir la réalité de ce système mensonger. Et les voilà à travailler, gagner des sous, payer des impôts, tellement d'impôts, les enfants à l'école, c'est une course que le meilleur gagne ! Et tous viennent s'écraser contre la palissade, les voilà vieillissant, les voilà vieux, les voilà malades, et voilà la mort.

jeudi 25 août 2016

De la matière à l'holomatière

Il y en a, c'est vraiment tragique, qui se soignent avec ce qui les empoisonne, c'est quelque chose !

Ils ne voient pas, n'entendent pas, et si vous leur dites, ils nous pointent fort de leurs doigts.

Et puis tu sais, en vérité il n'y a pas d'issue. Il va falloir que tout cela s'écroule, si cela se peut... 
 
Évidemment que cela va s'écrouler ! Ils se soignent avec ce qui les empoisonne ! Le pouvoir d’adaptation a ses limites, la matière ne se suffit pas à elle-même, souviens-toi !

Oui, la matière n'est pas à elle-même sa propre fermeture, oui. En elle des contradictions latentes qui ne pouvant plus être ignorées, clac ! Boum ! Splash ! 
Un saut, quantique toujours ! Ouahhhh, c'est ainsi que le cerveau (et le corps tout entier est cerveau) réveille les potentialités (conscience) latentes dans la matière. 
Il sera dit holomatière.

Nous marchions, libres nous étions.

Là où le mental ne veut voir que des symboles, niveau de lecture symbolique purement intellectuelle...
Psychanalyse des profondeurs, et c'est une sacré noyade !
A coup sûr c'est au programme des maîtres du monde
Ignorance, amnésie, trafic des émotions
Restent les chants, la danse, la musique, les contes, les mythes
Les laisser nous souvenir ... 
 
Nous marchions, non, il n'y avait pas de chef
Nous marchions, non nous ne souffrions pas de la faim
Et nos corps libres des durs labeurs
Celui qui marche
Libre
Si haut niveau de communion avec la nature !

Si généreuse nature, bien au-delà de ce qui est attendu
Vous êtes comme des oiseaux enfermés dans une cage
Et encore on vous a brisé les ailes au cas où...
Ce n'est plus que danger 
Ce n'est plus que peur !

Des grandes plaines ourlées

Ainsi donc ils n'ont fait que nous mentir
Pour s'assurer la suprématie
Patriarcat !
Ils nous ont mentis, dressés
Les uns contre les autres
Femelles et marmailles dans le même panier
Mais que s'est-il passé ?

Ils sont venus
Les puissants guerriers
Noirs sanglés
La nuit toujours
Semant la terreur
Nous reste la peur
De l'obscurité.

Au petit matin
Dans les ruines fumantes
Les corps calcinés
Femmes, enfants
Les hommes rendus
Esclaves
Dressés, domestiqués.

Au bout, du bout...

Allons, ne retiens plus rien
Ni des larmes, ni des sourires
Ni de tes bras qui s'ouvrent
Tremblement si profond.