vendredi 24 mars 2017

L'oeil du cyclone, trou noir

En mon centre, où je n'ai pas laissé le concept d'ego pervertir
C'est comme en une terre natale, originelle
Rien, n'y personne, ne peut me déloger de là.

La mort ?
C'est retour en ce centre, déploiement dans une autre dimension.

Pas besoin d'être propriétaire, nul besoin de défendre
C'est la tige qui pousse, en une racine toujours plus profonde.
L’œil du cyclone.

jeudi 23 mars 2017

La folie humaine

C'est sans cesse que cela pousse les murs
Pour les rendre encore plus hermétiques
Quelques mètres plus loin.

Dans les mots...

Un exemple, les enfants à l'école viennent de s'installer, les 9 autour de la grande table, tous du même âge, 7 ans, ils piaillent, je parle, ils ne m'entendent pas, j'ai mal à la tête, etc.
Ça bout à l'intérieur, je contrôle l'énergie le plus longtemps possible, essayant de négocier avec les marmailles des conditions pour se mettre au travail, sans succès. Je finis par élever la voix, menacer, punir.
A aucun moment, je n'ai admis que les enfants sont dans ce mouvement de turbulence, admis que cela me met en difficulté. J'ai sauté à pied joint, dans le déni, tendant vers ce qui devrait être, fuir cette situation inconfortable qui remet en cause.
Alors que dans l'acceptation de ce qui est, mouvement interne lié je pense à l'amour, quelque chose d'autre devient possible et c'est la fin de la violence sans qu'aucune volonté ne vienne s'en charger.
A tout moment cela se peut, il n'est jamais trop tard.

Il y a dans tes mots présents une forme de prolongement à ma réponse sur la souffrance.
Il n'y a que l'amour qui puisse effacer, le réel lâcher prise est un geste de cet « amour-là ».
L'amour pour la vie et pour l'instant, l'amour pour ce qui est à vivre déracine le germe de la violence, la souffrance en est un beau aussi.
L'acceptation est effacement.
L'effacement est légèreté et spontanéité, liberté.


De la violence...

Pourquoi des idéaux comme ceux du FN, et autres partis populistes qui prônent l'exclusion et la fermeture, sont dangereux, éminemment dangereux ? 

 
La réponse dans cette vidéo. 

 

mercredi 22 mars 2017

Les yeux, dans les yeux ...

Pourquoi les hommes se conforment-ils ainsi à ce qui est dit?
Depuis qu'ils sont petits, il font ça
Pourquoi ?

Révolutionnaire dans l'âme, j'ai néanmoins été conditionnée à mon insu, je le sais, j'ai traqué cela et le traque encore.
Quand tu as traversé les couches superficielles : peur de ne pas être aimé, de ne pas être reconnu par les pairs, peur de se retrouver tout seul, rejeté par l’opprobre publique et privée, tu trouves les couches plus profondes... et là... la peur de mourir, tout simplement.
Il n'y a plus qu'elle, tu peux tranquillement la regarder les yeux, dans les yeux...

Je sais ...

Je sais les vertes prairies
Qui à l'horizon touchent
Les montagnes ourlées de nuages
Ils apportent le vent, la pluie, le soleil
Je sais, la circulation des énergies
Qui fait, ici et ailleurs
Ailleurs, tellement...
Je sais ton sourire
Accroché à la commissure des lèvres
Je sais, le petit enfant, émerveillé
Infinités de cadeaux du ciel
Dans un univers, jamais fini.

Codes, barrés

Nos empreintes, uniques
Pas seulement celles du bout des doigts
Le timbre, la testure de la voix
Le parfum si intime de l'être
Unique, nous sommes vraiment
Alors, pourquoi ?

Pourquoi s'être laissé barrer
Comme des codes barres ?