jeudi 16 novembre 2017

Des mots comme des coquilles vides ...

Je ne pratique pas le culte des mots
Pour moi les mots sont des véhicules
Et s'ils font des idées, ils transportent surtout
Une information vitale, énergétique.

C'est bien cela que "nos mots" faisaient
Au-delà de nos peurs et de nos attentes
Et ce qu'ils ont permis est toujours là
Vivant en moi.

L'information utilisera toutes sortes de véhicules
Les images (et les mots sont des images)
La matière, la peinture, la sculpture, la musique
Parfois elle se la joue zen, juste un point.

Parfois c'est un feu d'artifice !!!!!

Et voilà les critiqueurs à dire
Cela doit être épuré, sanctifié
Et les voici adorateurs 
Et les voici visiteurs de musée.

Et encore critiquateurs des créations
Que celle-ci est bien meilleure
Que celle-là ne vaut pas tripette
Que cette dernière ne mérite pas le nom d’œuvre d'art.

Ce processus d'accaparement, de la terre, des œuvres, des mots
Fait les coquilles vides, et dans les coquilles vides se glissent
Des informations qui visent la manipulation, la main-mise
Couper de la source, du vivant, de la naissance et de la mort.

Ce n'est plus qu'empoisonnement par le mensonge
Ainsi est né ce système, cette matrice, cette société
Cette force de conditionnement, de contrainte
De luttes, de guerres, pour la gloire, pour gagner.

Pour maintenir un ordre en son état, contre le vivant !




Le chemin caché ...

Ce ne sont pas tous ces conflits
Entre les pro-ceci, les anti-cela
Qui vont permettre de faire que l'homme
Puisse vivre sur terre en harmonie et en respect.

Chacun entend avoir raison, sa raison qui est la meilleur
Et au nom de … terrasser l'ennemi
Gagner la victoire
Faire régner l'ordre.

Il n'y a aucun ordre qui s'obtienne par la volonté
Il n'y a aucune paix qui s'obtienne par la guerre
Il n'y a que désordre, désolation,
Les modes de fonctionnement restant toujours les mêmes.




mercredi 15 novembre 2017

Naître et mourir...

Je n'ai rien, mais rien, oublié
Tout est là...

Je n'ai rien oublié
Juste que cela ne fait plus
Souffrance.

Ce qui s'absente, moi je suis-là
Toujours
Ce qui s'absente, bruisse comme le vent
Dans les feuillages verts tendres un soir de printemps
Mais j'aime aussi les bourrasques de l'automne
La bise de l'hiver au nez gelé
Et les pluies cycloniques quand tout n'est plus
Que fétu de paille aux mains des éléments
Qui se déchaînent sans pitié, sans haine...

Je me demande si l'espèce humaine n'a pas oublié
Que tout ce qui naît, meure, offrande pour un vivant
Toujours neuf !




Liberté, chaque pas le premier et le dernier

Ce que nous pouvons atteindre en nous
Nous ne pouvons pas l'atteindre en l'autre.

Des signes se présentent, notre mental
Propose des interprétations
Où nous les recevons, ces signes
C'est notre premier étage
Qui n'est pas le premier étage de notre voisin
Pas même celui de notre frère, à moins d'une gémellité
Au cœur même de la matière.

Premier étage, premier niveau de compréhension
Comme nous sommes-là pour gravir des échelons
En même temps que nous approfondissons
Les interprétations changent, notre compréhension
Change, notre relation au monde se révèle ainsi
Peu à peu, à chaque changement de niveau.


Il y a eu ce signe ...
Je volais souvent la nuit
En des sensations si belles, si vivantes, libre vraiment
Quand je l'ai rencontré celui qui fut le père de mes enfants
Dès les premiers jours de notre rencontre, j'avais fait ce rêve
Nous étions sur la place de la gare, entre jour et nuit
Il y avait beaucoup de monde, l'atmosphère était pesante
J'ai décidé de m'envoler avec lui, je voulais le sauver
J'ai essayé, essayé, je n'y suis pas parvenu !
C'était affreusement angoissant.

J'ai dit : ce n'est qu'un rêve !
Ainsi le signe est resté dans l'ombre
Et quand cet homme est parti
Quand il a disparu
Quand j'ai appris sa mort violente
Tout ce temps-là le rêve était là, sortant de l'ombre
Alors j'ai dit : ce rêve venait annoncer !

Aujourd'hui je sais que ce signe parlait aussi
D'une manière plus "générale", d'une loi de passage
« Ce que nous pouvons atteindre en nous
Nous ne pouvons pas l'atteindre en l'autre. »
Chacun de nous doit apprendre à voler
Et cet acte si singulier personne ne peut nous l'apprendre
Pas même celui qui sait voler
Pour la simple raison que la liberté ne saurait dépendre
De rien, ni de personne. 



 Onsiqmtya

mardi 14 novembre 2017

Ce pouvoir...

Tu décides du niveau de contentement
Ou de mécontentement en toi...
Cela n'a rien à voir avec le fait d'aimer
Ou de ne pas aimer.

Ou alors, aimer, n'est qu'une question de plaisir
Plaisir en réaction à des stimuli
Que tu ne sais pas contrôler
Déposséder de ton pouvoir de maîtrise.





Des plans

Quand tu vois
Le plan dans lequel
On a voulu t'enfermer
Tu es sauvé !

Tout est à faire
Mais tu es sauvé!



Et...

Et les uns ont dit ceci
Et les autres cela
Tu ne savais plus de quel coté
Tourner la tête
Alors tu ne l'as plus tournée.

Grand bien t'en a pris.